Hélène Fuhs a découvert sa passion pour la peinture dans des circonstances similaires à celles de Frida Kahlo, la célèbre artiste mexicaine qu'elle admire. À l'âge de 24 ans, alors qu'elle est étudiante en éducation physique, Hélène fait une chute d'une falaise qui l'a contraint à rester alitée pendant un an. Pendant cette période de convalescence, elle cherche une activité qui lui permette de s’évader par l’esprit, et de se sentir valide. La Peinture répond alors à ses aspirations.

Les conséquences de l'accident l’empêchant de réaliser son rêve de devenir professeur de sport, Hélène devient professeure des écoles et enseigne pendant 13 ans. La passion pour l’art et la peinture ne la quitte pas et elle continue à s’exercer et à apprendre par elle-même.  Ressentant le besoin de se légitimer, Hélène quitte l’enseignement pour étudier l’art à l’université pendant 4 ans.

 

En 2007, Hélène cherche un atelier en dehors de Strasbourg et élit finalement domicile à Saverne. Là, elle trouve l'épanouissement en tant qu'artiste, tout en prenant plaisir à enseigner la peinture à des adultes. Elle croit que chacun a sa place dans le monde de l'art, que ce soit en tant que professionnel ou amateur. Hélène continue sa quête d’évolution artistique sans cesse notamment en explorant divers domaines artistiques et différents supports. Elle donne naissance à de nombreuses séries de tableaux sur verre synthétique, un support qui lui permet de s’approprier la technique de la peinture sur verre.​

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Cocoon ou la nature voilée

 

Le travail d’Hélène Fuhs est en perpétuelle évolution. Sa quête artistique est dynamique et toujours en devenir. Au fil de ses réalisations Hélène ne cesse d’expérimenter les matières, techniques et supports. C’est dans la nature qu’elle puise ses thèmes et exerce cette farouche volonté de se réinventer.

 

Intriguée par le monde végétal et son pouvoir, elle parvient à saisir l’instant présent, à le métamorphoser en un univers que l’on aurait envie de caresser comme un léger duvet.

La consolation de la nature s’allie a un sens de l’épure : il s’agit d’aller à l’essentiel. Les énergies qui se dégagent de ses œuvres sont à la fois légères et éphémères, tout en étant profondément ancrées dans le sol.

Entre musique de l’intimité et vision poétique de la nature, ses pinceaux nous font parvenir le bruissement de l’air, le silence et la sérénité d’un instant à la fois éphémère et intemporel.

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