Originaire de Moldavie, Victor Gruvesan a grandi sous le régime soviétique et a découvert sa passion pour l'art après des débuts infructueux dans le violon. À 10 ans, il rejoint une école prestigieuse qui mêle enseignement classique et formation artistique, nourrissant peu à peu sa passion.

À 18 ans, il est admis à l'École des Beaux-Arts de Moscou, où il développe sa technicité en explorant diverses thématiques artistiques et en copiant des œuvres de maîtres. Il se spécialise ensuite en scénographie cinématographique, reliant ainsi art et littérature à travers des séries de tableaux inspirées de romans moldaves.

Après sa formation en scénographie du cinéma, Victor travaille aux studios Moldova Film, mais la crise économique en Union soviétique réduit les opportunités dans l'industrie cinématographique. Il devient alors professeur à l'École des Beaux-Arts de Chisinau, un poste certes prestigieux mais au salaire modeste. Il enseignera pendant près de sept ans.

En parallèle, il expose son propre travail artistique, notamment en France en 1997, conquérant le cœur du public français. Les expositions se multiplient, le menant à s'installer en France en 2015. Aujourd'hui basé en Lorraine, Victor Gruvesan continue de créer et d'évoluer dans son art.

 

Quince's​​

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Avec la série présentée actuellement, Victor Grusevan explore aujourd’hui la beauté des coings, ces fruits anciens, oubliés de nos jours, mais qui demeurent pour lui une intarissable source d’inspiration. L’artiste évoque avec émotion des souvenirs d’enfance où se mêlent parfums et sensations d’hiver et d’été. En Moldavie, la tradition voulait que l’on conserve, dans la Casa Mare, ces coings cueillis à l’automne. Même dans les foyers modestes, cette pièce devenait un lieu de fête, où mariages et rencontres amicales se déroulaient dans un doux parfum de coings. Pour Victor, ces fruits sont bien plus qu’un souvenir : ils sont le symbole de l’amour.

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